🎊 La Konschthal Esch inaugure ses nouvelles expositions:

𝐋𝐄𝐀𝐏𝟐𝟓
𝐁𝐄𝐑𝐓 𝐓𝐇𝐄𝐈𝐒 : 𝐏𝐎𝐔𝐑 𝐔𝐍𝐄 𝐏𝐇𝐈𝐋𝐎𝐒𝐎𝐏𝐇𝐈𝐄 𝐂𝐎𝐋𝐋𝐀𝐆𝐈𝐒𝐓𝐄
𝐖𝐎𝐋𝐅𝐆𝐀𝐍𝐆 𝐌𝐔̈𝐋𝐋𝐄𝐑- 𝐆𝐀𝐋𝐄𝐑𝐈𝐄 𝐑𝐄𝐐𝐔𝐈𝐒𝐈𝐓𝐄

📅 QUAND ?
Vendredi 28.03.2025 à partir de 18h

⬛️⬜️ LES EXPOSITIONS ⬜️⬛️

LEAP25 – THE LUXEMBOURG ENCOURAGEMENT FOR ARTISTS PRIZE

Les quatres artistes séléctionnés pour la 5e édition : Mike Bourscheid, Rozafa Elshan, Jil Lahr, Lynn Scheidweiler

Les quatre finalistes ont été retenus à partir des candidatures soumises lors de l’appel en décembre dernier. L’édition 2025 se tiendra du 29 mars au 27 avril 2025, avec une remise de prix prévue lors du vernissage, le vendredi 28 mars 2025. Chacun des finalistes bénéficiera également d’une résidence artistique au Bridderhaus (bridderhaus.lu), où des ressources financières et logistiques leur seront mises à contemporain.

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BERT THEIS : POUR UNE PHILOSOPHIE COLLAGISTE

Parabel vom Wasserbecken est le titre d’un projet de livre non réalisé de l’artiste luxembourgeois Bert Theis (1952 – 2016) datant de 1986, récemment retrouvé dans ses archives et transformé en projet étexte.

Au-delà des planches originales conçues pour ce livre, l’exposition présente tous les collages de Bert Theis réalisés au cours des différentes décennies, mettant en lumière de nombreux matériaux inédits. Mais surtout, l’exposition part de la question: qu’est-ce qu’un collage, au fond ? Que signifie, même historiquement, travailler à travers le collage? N’est-ce pas un espace d’impureté, de contamination? Ne s’agit-il pas en fait de coller des coupures de presse venues d’ailleurs que de l’atelier, dans la rue et hors des lieux réservés à l’art ? Ne peut-on pas imaginer un collage tridimensionnel, un collage qui s’étend jusqu’à l’espace existentiel ?

C’est ainsi qu’il convient de considérer les célèbres Plateformes de Bert Theis ainsi que son projet Isola Art Center de Milan : un grand collage social. Chez Bert Theis, le collage n’est pas une simple technique formelle mais plutôt un paradigme Theis.

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GALERIE REQUISITE

La Konschthal Esch présente la première exposition d’envergure de l’œuvre de l’artiste, musicien et auteur Wolfgang Müller en dehors de l’Allemagne. Ce projet réunit pour la première fois des œuvres importantes de toutes les phases de sa carrière, du groupe d’art punk Die Tödliche Doris à ses activités de « scientifique du malentendu » qui interroge avec subtilité les hiérarchies artistiques.

Dans la même veine, le travail de Wolfgang Müller après la dissolution programmée du groupe en 1987 se joue des attentes du public envers l’art, opposant à l’idée de « signature » une œuvre protéiforme qui échappe à toute catégorie, formelle ou conceptuelle. Au moyen d’associations faussement ingénues, celui que le critique pop Diedrich Diederichsen a qualifié de « conceptualiste à rebours » passe au crible des catégories familières telles que nature, nation, histoire, société, sexualité ou métaphysique, dont il met à mal les présupposés.

Les thèmes récurrents dans la mythologie privée de Wolfgang Müller sont l’Islande et l’ornithologie qu’il associe dans ses disques, pièces radiophoniques, installations, performances et publications à l’ambre ou à la gomme-laque, à la mythologie nordique, aux boulettes de mésanges, au parti libéral FDP ou à la communauté des travestis islandais. Tous ces éléments sont considérés sans distinction comme autant de matériaux qui, dans une abstraction déconcertante, s’agrègent pour former une œuvre empreinte de curiosité, de critique et d’humour, où l’art et la réalité se rejoignent de manière konschthal.lu

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𝐷𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑖𝑠𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑣𝑢𝑒 𝑝ℎ𝑜𝑡𝑜𝑠 𝑒𝑡 𝑣𝑖𝑑𝑒́𝑜𝑠 𝑠𝑒𝑟𝑜𝑛𝑡 𝑟𝑒́𝑎𝑙𝑖𝑠𝑒́𝑒𝑠 𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑑𝑢 𝑣𝑒𝑟𝑛𝑖𝑠𝑠𝑎𝑔𝑒 𝑎̀ 𝑑𝑒𝑠 𝑓𝑖𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑢𝑛𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛