Le blues (et le jazz) des fifties réenchantés

Formé en 2018 dans la campagne sarthoise, March Mallow naît de la rencontre entre la chanteuse Astrid Veigne, le guitariste Eric Doboka et le pianiste Christian d’Asfeld. Partageant un amour immodéré pour Nat King Cole, T-Bone Walker et Billie Holiday, le trio, auquel s’est adjoint depuis le contrebassiste Thomas Plès, remet en lumière le blues et le jazz de l’époque étincelante de l’immédiat aprèjazz.

Déployant avec justesse mélodies et harmonies, March Mallow plonge l’auditeur dans l’atmosphère d’un club new-yorkais, tapi dans une ruelle à l’asphalte humide et d’où suinte une voix à la saveur «caviar et gravier» qu’on prête aux divas du rhythm’n blues et du